Manger bio est-ce vraiment plus sain ?

La nourriture biologique s’impose de plus en plus dans les foyers. Il est de notoriété publique qu’elle préserve la santé en réduisant les risques de cancer et de maladies neurologiques. Le fait est qu’elle est issue d’une agriculture excluant l’emploi d’engrais, d’insecticides, d’herbicides chimiques et de fongicides. Cependant, une question demeure : manger bio est-ce vraiment plus sain ? 

Avantages de l’alimentation bio 

Les produits biologiques atteignent la maturité en luttant contre les champignons pathogènes et les insectes sans l’aide de produits toxiques. Ils synthétisent de ce fait beaucoup d’antioxydants pour contrecarrer le vieillissement cellulaire. D’après des chercheurs de Newcastle, trois rations de fruits et légumes biologiques permettent de bénéficier de deux fois plus d’antioxydants que les mêmes portions non-biologiques. De plus, les recherches de l’Américan Journal of Clinical Nutrition ont démontré que le lait bio est meilleur pour le cœur. De même, Paul Bonhoure a prouvé que les lipides contenus dans la viande bio est d’excellente qualité. En clair, ces produits semblent plus bénéfiques pour la santé que ceux de l’agriculture conventionnelle. D’ailleurs, cliquez ici et découvrez cette gamme de produits issus de l’agriculture bio. 

Limites de manger bio

Pour une meilleure santé, il est généralement conseillé de manger sainement. Cependant, on n’oublie souvent que le bio n’est pas toujours diététique. En effet, les galettes de riz soufflé par exemple augmentent le taux de glycémie. De même, les biscuits et les chips cuisinés avec des ingrédients bio posent toujours des risques de diabète. Ceci dit, ces aliments ne sont pas forcément dépourvus de polluants. En guise d’exemple, des chercheurs ont trouvé une importante quantité de polluants organiques dans des saumons et des œufs labellisés bio. Ainsi le bio peut être sujet à des contaminations. Elles se produisent dans plusieurs cas par l’eau, par le vent et par les cultures des espaces voisins. L’agriculture biologique admet aussi des pesticides dits naturels dont la toxicité n’as pourtant pas encore été établie.